Démarrage de la campagne avec prémisses introductifs et scénario Zéro
par Araunya
Pégasus Outland
Arrivés à Pegasus Outland, notre station minière, nous sommes accueillis
par notre administrateur, Mark Shepard et le Marshall Ballard.
On nous récompense pour une mission rondement menée (rencontre avec les
prospecteurs indépendants, ainsi que revenir tous, surtout dame Jezebel,
sains et saufs) : Nous avons tous 3 temps libres à utiliser, ainsi
qu’un petit repos, bien mérité, pour récupérer de notre aventure.
Profitons-en, ce n’est pas comme si la compagnie en faisait une habitude
!
Quand l’administrateur nous quitte, le Marshall nous questionne un peu
sur ce que nous avons remarqués de nos assaillants. Mis à part qu’ils ne
portent pas de signes distinctifs, nous n’en savons pas trop. On lui a
laissé un mort ou l’autre pour qu’il puisse mener son enquête.
C’est à son tour de nous quitter, et nous pouvons enfin profiter d’un peu de répit !
Nous obtenons un point d’influence à distribuer
parmi l’un de notre groupe. Cette décision n’a pas encore été prise et
le point est donc en suspens.
Dakka, le légionnaire, semble suivre dame Jezebel, tandis que nous nous
rendons au bar pour notre billard virtuel et notre trinque rituels,
après des missions rondement menées.
Peu de temps après que nous débutions notre rituel, Dakka revient, une
bouteille à la main. Il semblerait que Jezebel et lui se sont trouvé
quelques affinités, mais que le légionnaire l’a laissé plantée seule
chez elle. Quel rustre, il ne sait pas s’y prendre avec les femmes !
Reprise du train-train quotidien
Adashan et Dakka retournent à l’infirmerie, lorsqu’ils croisent du
personnel d’entretien. Il semblerait qu’ils aient retrouvé un certain
nombre de seringues usagés. Nos deux compagnons récupèrent une seringue
pour l’analyser au labo de la station et apprennent que c’est une drogue
synthétique, proche du Draz, sans en être. Cette drogue semblerait
avoir comme effet de tenir éveillés les consommateurs, tout en faisant
croire au corps qu’il est au repos. Les drogués seraient donc fébriles,
tout en se consumant inexorablement.
Nous apprenons par Micah que le conflit ayant démarré peu avant notre
mission (des équipes cherchant à coiffer les mineurs Kaltoriens au
niveau de la productivité minière, et à qui Micah avait conseillé de ne
pas se laisser avoir par la surenchère) est devenu nettement plus
volatil. La productivité de certaines équipes Corpo a fortement
augmenté, obligeant les Kaltoriens à monter le tempo aussi, s’ils ne
souhaitent pas des retombées négatives par le management.
Peu de temps après ces découvertes, les premières victimes de la drogue commencent à arriver à l’infirmerie.
En utilisant un peu de sa force et de sa persuasion naturelle, Dakka
obtient une information vitale d’un des mineurs Corpo fébriles : la
drogue serait distribué au niveau -6, bloc 66 (coursive 6, bloc 6).
Sachez que la station minière comporte 7 à 8
niveaux en sous-sol, dont 6 dévolus principalement aux dortoirs, les
deux derniers servent pour les opérations minières, le niveau 0 est
constitué principalement des hangars pour les vaisseaux spatiaux. Un
niveau +1 sert de salle de commandement et de surveillance extérieure.
Je connais l’endroit de réputation. Il est mal famé, habité par un
nombre certain de Corpos suprémacistes. Cet endroit est également un peu
abandonné, et son état se détériore, ravivant encore un peu plus les
tensions de la population locale vis-à-vis des « intrus ».
Adashan et Dakka semblent vouloir s’y aventurer pour stopper ce qui se
passe, mais je leur rappelle qu’il faut d’abord en faire part au médecin
en chef et à la sécurité.
Aucune aide
Quand nous faisons part au docteur Lazarus de ce qui se trame, ce
dernier nous dit que tout ce que le management voit, s’est une forte
croissance de productivité. De fait, le management n’interviendra pas
pour résoudre ce feu dans la poudrière. Il va néanmoins écrire un
rapport qu’il transmettra à qui de droit.
Nous nous dirigeons maintenant vers le service de sécurité, où nous
demandons à parler au Marshall ou à son Adjoint. Malheureusement, un
individu inconnu et rude vient à notre rencontre et essaye de
m’ausculter, pensant que je suis sous influence. Je le préviens de
garder ses pattes chez lui et de ne pas tester ma patience. A première
vue, la Sécurité ne semble pas se sentir concernée.
Mais j’ai eu tort, peu après, nos ordis de poche nous signalent un rendez-vous avec l’Adjoint.
Nous décidons donc d’attendre notre rencontre avant d’aller enquêter dans le ghetto.
L’adjoint nous rencontre et partage l’avis du docteur Lazarus sur le
manque d’intervention du management. Cependant, il se sent concerné par
cette situation volatile et nous demande d’aller enquêter là-bas, en
échange de récompenses : on aurait chacun droit à 3 temps libres ou à 2
temps libres et un accès à un atelier.
Nous acceptons les termes du deal et nous nous rassemblons pour pondre
une idée d’infiltration, histoire de ne pas éveiller de l’inimitié
directement avec les locaux.
Opération cheval de Troie
Bishop nous suggère de nous faire passer pour des techniciens, en route pour lister tous les problèmes touchant la Coursive 6.
Nous voilà donc déguisés en techniciens, et on se fait arrêter au début
de la coursive par des Corpos qui nous demandent ce que nous venons
faire ici. Notre infiltration fonctionne et nous commençons à prendre
note de tous les défauts apparents. Les lieux sont moites et dégueu,
mais on voit que ça empire, au plus on avance dans cette coursive sans
issue.
Passant un ventilateur qui a connu de meilleurs jours, Dakka et moi-même
réparons le ventilateur, qui extraie à nouveau l’air vicié, ce pourquoi
il avait été prévu.
Au fond, nous percevons un Corpo patibulaire avec une masse comme arme,
qui nous scrute des yeux. La crasse change de définition, ce ne sont
plus uniquement des détritus, mais il y a également de l’urine, des
selles et de la boue mêlées sur le sol de la coursive. Nos bottes
commencent à faire des bruits peu ragoûtants au contact de ce mélange.
Nous arrivons enfin au bout du couloir, pour continuer notre «
infiltration », quand les odeurs et la vue de ces immondices ne sont
plus supportables : Adashan et moi-même rajoutant du vomi dans la
mixture. Ceci fait rire le Corpo qui monte la garde, puis il nous intime
de nettoyer ça. Dakka, notre compagnon légionnaire, demande un seau au «
garde » pour procéder au nettoyage, mais ce dernier lui balance le
contenu du seau à la figure. Le seau sert visiblement de pot de chambre
et Dakka est couvert de son contenu.
Il semble néanmoins contenir ses émotions et commence à ramasser du pied
la crasse et nos vomis dans le seau, avant de l’envoyer sur la tête du
Corpo.
Rien ne va plus !
Il est évident que le Corpo n’a pas apprécié de recevoir la monnaie de
sa pièce et s’apprête à frapper Dakka de sa masse. L’entraînement
militaire de ce dernier lui permet de reculer à temps avant d’abattre
sans plus l’infortuné qui nous a provoqué.
Moi-même, j’abats deux sbires menaçants, non sans me ramasser un coup également : ils ne rigolent pas !
Deux autres groupes apparaissent et Adashan, Dakka et moi-même arrivons
tant bien que mal à en finir. Heureusement que le Survivant ait trouvé
le temps de stopper mon saignement. Pourquoi dois-je toujours me
retrouver blessée ?
Le combat fût court, mais intense, et vers la fin, nous avons aperçu un
Corpo prendre la poudre d’escampette, mais nous n’étions pas dans la
possibilité de l’arrêter.
Ce n’est que partie remise !